1320 plus tard…

1320 jours après la naissance de notre première petite fille pma, nous avons eu la chance de devenir les parents d’un deuxième bébé pma.

Au début de ce 2ème parcours, nous étions confiants, nous savions qu’une IAC avait fonctionné, au bout de seulement 4 tentatives. Plus besoin cette fois-ci de tenter des suivi de cycles avec le faux espoir d’un bébé couette. Ici, on connaissait déjà d’avance la recette par cœur : clomid et pregnyl. Ça devait en théorie aller vite.

Enfin, nous avions tout de même mis quelques mois avant de revenir en pma, mon amoureux voulant croire au miracle d’un bébé couette… Hahaha…

Et la possibilité d’avoir 2 enfants plus ou moins rapprochés en âge.. Hahaha aussi.

Donc, nous voilà arrivés en pma en 2018 pour un protocole prévoyant 6 essais IAC… 1, rien, 2, rien… 4,c’était la gagnante pour bébé 1 mais ici non… 6, ah merveilleux, tests de grossesse et prise de sang positive, symptômes de grossesse, … Mais l’écho à 7 sa a montré un embryon ayant arrêté son développement quelques semaines plus tôt.

Pourquoi la nature snacharne-t-elle autant ?

N’ayant pas envie de l’avouer vaincue, on resommence, tout en esquivant de répondre aux questions « c’est pour quand le 2ème ? » en prétextant avoir trop de choses à penser avec notre entreprise…

IAC 1, 2, 3, 4,…même chanson. Nous avions fait la prise de sang en vue d’une étude de caryotype pour éventuellement passer en FIV quand enfin, après 11 IAC au total pour ce 2ème bébé, l’issue s’est avérée positive et l’est restée jusqu’au terme de la grossesse.

Je mesure bien évidemment la chance que la médecine m’a donnée d’avoir 2 enfants en pleine santé mais ce que ces années de galère m’ont appris, c’est que lorsque tu penses qu’une 2ème tentative sera plus simple, ce n’est pas forcément le cas, il y a toujours des embûches sur le chemin pour te rappeler qu’il y a toujours moyen de te faire galérer plus… Cela dit, même si ce n’est pas toujours évident, il faut s’accrocher à ses rêves en séchant ses larmes et toujours se relever.

Ainsi s’achève définitivement mon parcours pma.

Grosses pensées à tous ceux qui galèrent encore… Courage !